Équilibre entre engagements humains et rentabilité économique : les défis des Entreprises Françaises en 2024


Priorités RH 2024 : engager, rétribuer, former

En 2024 les ressources humaines demeurent un enjeu majeur pour les entreprises et se traduisent par des défis prioritaires pour les dirigeants. Selon des statistiques récentes, 40 % d’entre eux placent en tête de leurs préoccupations le maintien ou le développement de l’engagement des collaborateurs. Cette priorité s’explique par la reconnaissance de l’impact crucial de cet engagement sur la productivité de l’entreprise, ses capacités d’innovation et bien entendu la fidélité des employés. Les sociétés doivent ainsi accorder une attention particulière à la création et à l’entretien d’une culture d’entreprise à même de favoriser l’implication des salariés.

En parallèle, 27 % des dirigeants accordent une importance particulière à la proposition de salaires attractifs. Cette focalisation reflète la nécessité de rester concurrentiel sur le marché du travail pour attirer et retenir les talents essentiels à la croissance et à la compétitivité de l’entreprise. Un impératif d’autant plus fort que l’économie nationale fait face à des difficultés liés à l’inflation.

De plus, 15 % des dirigeants reconnaissent qu’il est capital pour l’entreprise d’offrir des formations engageantes et adaptées ; dans un contexte où les compétences évoluent rapidement, investir dans le développement professionnel des collaborateurs devient un impératif pour assurer leur employabilité à long terme et garantir la performance globale de l’organisation.

Confiance renforcée mais prudence dans les investissements

En dépit des différents défis propres à la conjoncture actuelle, les dirigeants d’entreprises français affichent une résilience remarquable et expriment leur confiance dans la rentabilité économique du pays. Les résultats du Baromètre des entreprises françaises révèlent une augmentation significative de l’indicateur de rentabilité, qui a progressé de 6,7 % entre 2023 et 2024. Cette tendance est uniforme, quelles que soient les tailles d’entreprises concernées, soulignant ainsi une confiance généralisée dans l’économie nationale.

Toutefois, cette confiance contrastée est nuancée par des préoccupations concernant les perspectives d’investissement. En effet, les prévisions d’investissement continuent de baisser, prolongeant ainsi la tendance amorcée en 2022. Cette diminution est particulièrement marquée dans les perspectives d’investissement à l’étranger, qui ont chuté de 45 points. Ce recul pourrait refléter une certaine prudence des entreprises face à l’incertitude économique mondiale ou des facteurs spécifiques au contexte géopolitique. Mais malgré ces fluctuations, l’optimisme persistant des dirigeants quant à la rentabilité économique témoigne d’une volonté de maintenir la performance financière et opérationnelle des entreprises françaises, même dans un environnement économique mouvant.

RSE en 2024 : Vers des entreprises responsables et engagées

En 2024, les enjeux de Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) sont sans surprise au cœur des préoccupations. La sobriété énergétique occupe une place centrale, les entreprises cherchant à réduire leur empreinte carbone et à adopter des pratiques éco-responsables. Des démarches qui visent notamment à s’inscrire dans le cadre juridique fixé par la transition écologique (loi Climat et Résilience) tout en permettant aux sociétés de réaliser des économies significatives. Les achats durables suivent de près, avec une demande croissante pour des fournisseurs respectueux de l’environnement et des chaînes d’approvisionnement éthiques.

De plus, la conformité aux référentiels les plus exigeants en matière de RSE devient un impératif, non seulement pour répondre aux attentes des parties prenantes, mais aussi pour renforcer la crédibilité et la compétitivité sur le marché. En définitive, l’intégration de la RSE dans les stratégies d’entreprise deviendra en 2024 essentielle pour assurer un développement durable et une contribution positive à la société.

Un contexte marqué par le risque financier

Dans le contexte économique actuel marqué par une augmentation significative des défaillances d’entreprises, la nécessité de se prémunir contre ces risques devient impérative. Selon une étude récente du groupe Altares, les défaillances d’entreprises ont connu une hausse inquiétante de 23 % par rapport à l’année précédente, mettant en lumière une fragilité accrue au sein du tissu économique. Comprendre les causes de ces défaillances, anticiper les risques de contagion aux entreprises saines, et adopter des stratégies proactives deviennent des impératifs pour assurer la pérennité de son activité.

Causes des défaillances d’entreprises

Les raisons des défaillances d’entreprises sont multiples et souvent imbriquées. Les difficultés financières demeurent un motif majeur, accentuées par des facteurs tels que la mauvaise gestion, des investissements risqués, ou encore des coûts opérationnels mal maîtrisés. Les contraintes réglementaires, les évolutions technologiques rapides, ou les crises économiques peuvent également peser lourdement sur la viabilité des entreprises. En outre, la défaillance peut résulter de problèmes structurels, de litiges commerciaux, voire de défaillances éthiques. Enfin, le contexte inflationniste actuel peut entraîner une hausse des coûts d’entreprise et une baisse significative de ses marges.

Risques de propagation et de « contagion » des entreprises saines

Les défaillances d’entreprises ne se limitent pas à leur impact direct sur les entités concernées : elles peuvent entraîner une contagion néfaste, touchant les entreprises saines qui ont des liens commerciaux avec les sociétés en difficulté. Un effet domino redoutable peut en effet se produire, affectant les fournisseurs, les partenaires, voire les clients. Ce risque génère naturellement un environnement économique instable au sein duquel la confiance est ébranlée, et où les flux d’affaires peuvent être entravés y compris pour des entreprises en bonne santé financière.

Défaillances d’entreprises, stratégies préventives et signaux d’alerte

Pour se prémunir contre ces risques, la vigilance s’impose. Il est essentiel d’adopter des stratégies préventives et d’identifier les signaux d’alerte. La première étape consiste à renforcer la surveillance des partenaires commerciaux et des clients. Les retards de règlement doivent être scrutés de près, car ils peuvent indiquer des difficultés financières sous-jacentes. Un contrôle rigoureux des encours-clients permet d’évaluer la santé financière des partenaires commerciaux. Les relations contractuelles doivent être régulièrement évaluées, et des clauses de sauvegarde intégrées aux contrats peuvent être envisagées pour atténuer les risques en cas de défaillance.

Vigilance accrue sur les flux financiers

Une gestion proactive des risques financiers est indispensable, incluant notamment la diversification des fournisseurs et des clients pour réduire la dépendance à l’égard d’une seule entité. Les entreprises doivent également renforcer leurs fonds propres, anticiper les fluctuations du marché et élaborer des plans de contingence pour faire face à d’éventuelles défaillances de partenaires clés. La mise en place de mécanismes d’alerte précoce, tels que des tableaux de bord financiers, permet de repérer rapidement les signes avant-coureurs de difficultés.

Formation du personnel et sensibilisation à la gestion des risques

Au-delà des outils financiers, la sensibilisation du personnel à la gestion des risques est un élément clé. La formation des équipes commerciales et financières à la détection des signaux d’alerte, ainsi qu’à la mise en place de bonnes pratiques en matière de gestion des risques, contribue à renforcer la résilience de l’entreprise.

L’enquête financière

MontCel Développement reçoit fréquemment des demandes de dirigeants cherchant à évaluer la solvabilité de futures entreprises partenaires, en vue d’estimer leur capacité à honorer des engagements financiers à court et long terme. L’enquête financière est en effet un excellent moyen de se protéger face au risque de défaillance, qu’il s’agisse de neutraliser un risque interne ou d’éviter une relation commerciale avec des partenaires peu fiables. L’enquête financière menée par les DAF externes de MontCel Développement implique une analyse approfondie de l’équilibre financier des derniers comptes publiés de la société concernée, ainsi que l’examen de toute procédure en cours (tribunal, URSSAF, fisc, etc.). Les résultats issus de cette enquête vous offriront les éléments nécessaires pour piloter votre entreprise en évitant soigneusement l’écueil de la défaillance financière.

Le Potentiel de l’IA en entreprise

L’utilisation de l’IA (intelligence artificielle) dans le pilotage d’entreprise promet une optimisation des processus décisionnels et une analyse approfondie des données. Grâce à des algorithmes sophistiqués, l’IA peut anticiper les tendances du marché, identifier des opportunités, et contribuer à la prise de décisions stratégiques éclairées. Dans le domaine financier par exemple, l’IA peut analyser rapidement d’énormes volumes de données, détecter des modèles et proposer des stratégies d’investissement plus précises.

La gestion des opérations au quotidien bénéficie également de l’efficacité de l’IA : les systèmes automatisés peuvent améliorer la productivité, optimiser les chaînes d’approvisionnement et réduire les coûts opérationnels. L’IA offre incontestablement aux entreprises un potentiel stratégique majeur en leur permettant de rester agiles, compétitives et en phase avec un environnement économique en constante évolution sous l’effet des nouvelles technologies

Failles et Limites de l’Intelligence artificielle : l’humain, réalité incontournable

Malgré ces avantages, l’IA n’est pas dépourvue de failles. L’une des limites les plus criantes réside dans son incapacité à reproduire certaines caractéristiques humaines essentielles, notamment l’empathie. La gestion des ressources humaines, domaine complexe et nuancé, requiert en effet une compréhension profonde des émotions et des motivations humaines, une qualité intrinsèquement liée à la nature humaine. Ces limites concernent plusieurs aspects essentiels à la vie de l’entreprise, qui mettent en relief le caractère indispensable des compétences humaines

Manque d’empathie et relations interpersonnelles

L’IA ne peut pas ressentir ni interpréter les émotions humaines de manière authentique. Dans les situations complexes nécessitant une approche délicate, comme les conflits interpersonnels, le stress au travail, ou les négociations salariales, l’absence d’empathie pourrait entraîner des décisions inadaptées.

Intelligence artificielle et compréhension des subtilités humaines

Les relations humaines sont souvent complexes, faites de nuances, de contextes culturels et de diversités individuelles. L’IA peut évidemment avoir du mal à saisir ces subtilités, ce qui peut mener à des interprétations erronées ou à des recommandations inappropriées dans la gestion des équipes – et à terme entraîner la mise en place de stratégies de pilotage inefficaces

Déficit en matière de jugement éthique

Les décisions éthiques, cruciales en gestion des ressources humaines, nécessitent une compréhension profonde des valeurs et des principes. L’IA, dépourvue d’une conscience morale, peut ne pas être en mesure de prendre des décisions conformes aux normes éthiques et sociales et aux différents critères qui participent aujourd’hui à l’essor de la RSE. En constante évolution, la RSE est intimement liée aux perceptions, ressentis et anticipations qui animent l’esprit des humains, qu’ils soient entrepreneurs ou salariés

Alors comment tirer avantage de l’IA tout en préservant l’Humain ?

Il est impératif de reconnaître que l’IA et l’humain peuvent collaborer de manière synergique. Les entreprises peuvent et doivent en effet exploiter le potentiel stratégique de l’IA tout en préservant la dimension humaine dans la gestion des équipes. Les systèmes d’IA peuvent être utilisés pour automatiser des tâches administratives répétitives, permettant ainsi aux professionnels des RH de se concentrer sur des aspects plus humains et stratégiques de leur travail. L’intervention du DAF externe permet aux entreprises d’identifier les postes et activités où l’IA est appelée à jouer un rôle, et de déterminer quels process doivent au contraire rester entre les mains de l’intelligence humaine.

La formation des professionnels RH à travailler efficacement avec les technologies de l’IA est également essentielle. Une approche équilibrée qui combine l’efficacité de l’IA avec les compétences humaines peut créer un environnement où les deux peuvent prospérer, le DAF externe étant ici encore un partenaire de l’entreprise souhaitant mettre en place un tel équilibre entre données technologiques et humaines.

L’Équilibre délicat entre l’Intelligence Artificielle et l’Humain

En conclusion, l’IA offre un potentiel stratégique considérable dans le pilotage d’entreprise, mais elle ne peut remplacer les aspects humains cruciaux, particulièrement dans la gestion des ressources humaines. Trouver un équilibre délicat entre l’efficacité de l’IA et l’empathie humaine est la clé pour maximiser les avantages tout en préservant l’essence humaine au cœur des relations professionnelles. La collaboration entre l’IA et l’humain ouvre la voie à un futur où les entreprises peuvent prospérer tout en respectant les valeurs et la complexité propre à l’expérience humaine, raison pour laquelle MontCel Développement accompagne les entreprises qui souhaitent recourir à l’IA avec pragmatisme .

Optimiser les marges dans un contexte d’inflation

Dans un climat économique marqué par une inflation croissante, les entreprises sont confrontées à des défis de taille pour préserver leurs marges bénéficiaires. Les coûts de production augmentent, et la pression sur les marges devient une réalité quotidienne pour de nombreuses PME. Dans ce contexte, maîtriser ses charges devient impératif pour assurer la pérennité financière des entreprises. Le pouvoir d’achat des salariés est également impacté par l’inflation, créant une dynamique où les employés peuvent être tentés de rechercher des opportunités offrant des conditions plus avantageuses. Ainsi, la gestion des charges ne concerne pas seulement la survie financière de l’entreprise, mais elle joue également un rôle crucial dans la rétention des talents.

L’influence de la pression inflationniste sur les salariés

L’inflation a un impact direct sur le pouvoir d’achat des salariés : face à des coûts de la vie en constante augmentation, ces derniers peuvent ressentir une pression financière grandissante. La tentation de changer d’employeur pour obtenir une meilleure rémunération devient alors une réalité tangible. Ainsi, les entreprises se trouvent parfois confrontées à la nécessité de retenir leurs employés talentueux en proposant des conditions salariales compétitives, et une meilleure qualité de vie au travail (QVT)

Les bénéfices découlant d’une optimisation des charges de l’entreprise

Inflation et préservation des marges bénéficiaires

En maîtrisant ses charges une entreprise peut stabiliser, voire accroître, ses marges bénéficiaires :  cela lui permet de maintenir une rentabilité solide malgré les défis inflationnistes. La réduction des coûts superflus contribue directement à la préservation des marges, offrant une marge de manœuvre financière indispensable à la croissance stable de l’activité.

Amélioration de la compétitivité

Une entreprise qui optimise ses charges peut ajuster ses prix de manière compétitive sur le marché, et ainsi se garantir un avantage concurrentiel, renforçant sa position face à la concurrence. Une tarification stratégique, résultant d’une gestion efficace des charges, peut en effet attirer de nouveaux clients et fidéliser ceux déjà existants.

Stabilité financière et résilience, un impératif face à l’inflation

La gestion rigoureuse des charges contribue à créer une base financière solide. En temps d’incertitude économique, cette stabilité financière doit permettre à l’entreprise de faire face à des fluctuations imprévues, minimisant ainsi les risques opérationnels. L’optimisation des charges devient donc une composante essentielle de la gestion des risques dans un contexte économique a priori délétère.

Rétention des talents

En offrant des conditions de travail attractives – notamment en préservant le pouvoir d’achat des salariés –  l’entreprise renforce sa capacité à retenir ses talents. La stabilité financière générée par une gestion optimale des charges crée un environnement propice à la fidélisation du personnel qualifié.

Le nécessaire équilibre entre rentabilité et QVT des salariés

Mieux maîtriser ses charges dans un contexte inflationniste est donc bien plus qu’une nécessité financière :c’est une stratégie essentielle pour préserver les marges de l’entreprise tout en assurant le bien-être financier de ses salariés. En équilibrant habilement ces deux aspects, les entreprises peuvent prospérer dans un environnement économique complexe, construisant ainsi des bases solides pour l’avenir.

Contexte et nécessité dans la période inflationniste actuelle

Dans un contexte économique marqué par une inflation croissante, le calcul des marges et des prix de vente est une étape capitale pour les entreprises. L’inflation, caractérisée par une augmentation généralisée des prix, impacte en effet directement les coûts de production et les marges bénéficiaires. Face à cette réalité, les entreprises se trouvent confrontées à la nécessité impérieuse d’ajuster leurs stratégies de tarification et de gestion des marges pour maintenir leur rentabilité.

L’inflation affecte en effet divers secteurs, de la production à la distribution, créant ainsi un besoin pressant d’évaluer et de réajuster les prix de vente. MontCel Développement met ici en lumière l’importance du calcul des marges dans le contexte actuel, en soulignant les défis spécifiques posés par l’inflation et les attentes des chefs d’entreprise.

Calcul des marges et des prix de vente : les attentes des dirigeants

Les dirigeants d’entreprises, conscients des défis posés par l’inflation, attendent des analyses précises et des stratégies adaptatives de la part de leurs équipes financières. Le calcul des marges et des prix de vente devient plus que jamais un levier stratégique pour anticiper et répondre aux évolutions du marché : en faisant appel aux professionnels de MontCel Développement, les dirigeants cherchent ainsi le plus souvent à maximiser la rentabilité tout en maintenant la compétitivité de l’entreprise.

En période inflationniste tout particulièrement, la capacité à ajuster les prix de vente de manière réfléchie et à optimiser les marges devient un élément clé de la gestion d’entreprise. Les attentes des dirigeants incluent donc également la mise en place de mécanismes flexibles permettant des ajustements rapides aux  fluctuations du marché, MontCel Développement fournissant ici aux PME des stratégies sur-mesure

Les différentes méthodes de calcul des marges

Pour répondre à ces impératifs, différentes méthodes de calcul des marges sot à la dispositions des professionnels. Il est notamment possible de procéder à un calcul pour un produit donné, ou de calculer la marge commerciale pour l’ensemble des ventes de l’entreprise.

Calcul type pour un produit

Marge commerciale = Prix de vente hors taxes – coût d’achat hors taxes

Exemple : un magasin commercialise un parquet flottant à 28 € / m2, ayant  pour sa part acheté le produit à 20 €. Sa marge commerciale sera donc : Prix de vente HT(28 €) – prix d’achat du produit (20 €) soit 8 euros.

Calcul type pour la globalité des ventes

Marge commerciale globale = Chiffres d’affaires hors taxes – coût d’achat des produits vendus HT.

Ce même établissement génère un chiffre d’affaire de 42 500 €. Le coût total des produits vendus s’élève à 15 000 €. Chiffre d’affaires hors taxes (45 0000) – coût d’achat des produits vendus (15 000 €) = 30 000 de marge commerciale.

Dans un contexte inflationniste, la méthode du coût variable peut également s’avérer pertinente, puisqu’elle permet d’ajuster les prix en fonction des variations des coûts directs. Les entreprises peuvent aussi opter pour des modèles de tarification dynamique, intégrant des variables telles que la demande du marché et les coûts de production actualisés. Le DAF externe intervient dans ce cas pour choisir les variables et méthodes pertinentes en fonction de l’entreprise, de son secteur d’activité, de sa taille, de ses charges etc.

Bénéfices attendus du calcul des marges

Les bénéfices découlant d’une gestion proactive des marges et des prix de vente en période inflationniste sont multiples. Tout d’abord, cela permet d’assurer la rentabilité de l’entreprise malgré les hausses de coûts. En ajustant judicieusement les prix, les entreprises peuvent maintenir leur marge bénéficiaire tout en restant compétitives sur le marché. Le calcul des marges est en toutes circonstances indispensable à la fixation d’un prix de vente optimal et au calcul du seuil de rentabilité de l’entreprise

De plus, un calcul précis des marges offre une visibilité accrue sur la rentabilité de chaque produit ou service, facilitant ainsi la prise de décision quant à la poursuite ou à l’abandon de certaines lignes de produits. Enfin, en adoptant des méthodes de tarification flexibles, les entreprises peuvent mieux s’adapter aux fluctuations du marché et anticiper les tendances futures.

Le rôle du Comité de Pilotage (COPIL) en entreprise

Le Comité de Pilotage ou COPIL peut devenir un élément essentiel dans la gouvernance d’une entreprise, en particulier lors de la mise en place de nouveaux projets. Il s’agit d’une instance de décision et de coordination stratégique chargée de veiller à la bonne marche des opérations et au développement de l’entreprise. Les missions du COPIL sont variées et souvent cruciales pour garantir le succès et la pérennité de la société, en permettant notamment au dirigeant de prendre conscience des forces et faiblesses de leur entreprise.

L’une des principales missions du COPIL est la mise en place de projets et de stratégies : cela implique l’identification des objectifs de l’entreprise à court, moyen et long terme, ainsi que la définition des moyens pour les atteindre. Les COPIL associent le plus souvent les personnages clés de l’entreprise, tels que le PDG, les directeurs généraux, les directeurs opérationnels ou encore les directeurs des ressources humaines. Les COPIL mis en place par MontCel Développement à la demande de PME ont pour responsabilité de concevoir des projets et des plans stratégiques alignés avec la vision globale de l’entreprise. Ils définissent les priorités, allouent les ressources et supervisent la mise en œuvre de ces projets. Le COPIL a pour avantage majeur celui de donner l’opportunité aux chefs d’entreprise de se pencher « sur » l’entreprise et son fonctionnement global, et d’aller au-delà donc du travail « dans » l’entreprise.

Analyse/ optimisation des process de l’entreprise et gestion des risques

Une autre mission clé du COPIL, liée aux éléments évoqués plus haut, est l’analyse et l’optimisation des processus de l’entreprise. Il s’agit de veiller à ce que les opérations internes soient efficaces, efficientes et alignées avec les objectifs stratégiques préalablement définis. Pour ce faire, le COPIL mis en place par MontCel Développement effectue régulièrement des évaluations approfondies des processus, identifie les éventuelles lacunes ou inefficacités, et propose des améliorations. Cette démarche d’optimisation contribue à accroître la productivité, à réduire les coûts, et à améliorer la qualité des produits ou services de l’entreprise.

En outre, la gestion des risques est une mission fondamentale du COPIL : les entreprises évoluent dans un environnement complexe et en constante évolution, soumis à de nombreux risques potentiels, tels que les risques financiers, opérationnels, juridiques, environnementaux, ou encore les risques liés à la réputation. Le COPIL est également chargé d’identifier, d’évaluer et de gérer ces risques : il élabore pour ce faire des stratégies de mitigation, met en place des procédures de contrôle interne, et assure la conformité réglementaire des processus de l’entreprise. La gestion des risques peut permettre à l’entreprise de se prémunir contre les menaces potentielles, mais également de prendre des décisions éclairées pour minimiser les impacts négatifs lorsque de tels imprévus surviennent.

Bénéfices de l’expert de MontCel Développement pour l’entreprise

L’engagement de MontCel Développement se traduit par de nouvelles opportunités de croissance à plusieurs niveaux :

  • Une ressource immédiatement opérationnelle : Les DAF de MontCel Développement sont hautement expérimentés et capables de s’adapter rapidement à diverses situations, y compris les plus complexes. Leur intervention est toujours limitée dans le temps, visant à résoudre les problématiques de l’entreprise et à obtenir des résultats concrets.
  • Une polyvalence exceptionnelle : En tant qu’expert en pilotage et stratégie d’entreprises, les DAF externes de MontCel Développement peuvent se prévaloir d’une carrière marquée par des postes de haute responsabilité dans une variété d’entreprises, des TPE aux plus grandes société. Cette expertise leur permet de gérer une grande diversité de missions, de remplacements inattendus à la résolution de crises, avec une constante rigueur
  • Des résultats significatifs en un temps limité : Grâce à son expérience et à sa méthodologie éprouvée, MontCel Développement est en mesure de proposer des solutions adaptées qui génèrent des résultats notables en un laps de temps réduit. Ces résultats, parfois même au-delà des attentes, sont fortement appréciés par les entreprises.
  • Une expertise sectorielle avancée : MontCel Développement est un expert dans le domaine de l’organisation, de l’administration et de la finance en entreprise. Le DAF externe peut aider les entreprises à relever les défis liés à l’évolution constante de leur secteur, en restant conformes aux réglementations, en anticipant les avancées technologiques et en répondant aux attentes des consommateurs

Choisir un DAF externe efficace

Aujourd’hui les entreprises sont confrontées à des défis parfois urgents qui rendent le recrutement d’un directeur ou d’un nouveau responsable qualifié inadéquat. Le processus de recherche et d’entretien pour trouver le candidat idéal prend souvent plusieurs mois, ce qui peut compromettre la réalisation des objectifs. Dans ce contexte, l’embauche d’un DAF externe expert en pilotage d’entreprise, stratégie organisationnelle ou financière est une solution judicieuse. Cependant, comment choisir le profil adéquat ?

Un DAF externe efficace se distingue avant tout par ses qualités fondamentales, notamment :

  • Leadership naturel et esprit d’équipe.
  • Goût pour les défis, et orientation vers les résultats concrets
  • Adaptabilité et flexibilité en fonction des besoins de l’entreprise
  • Capacité à communiquer, partager et écouter.
  • Créativité et esprit critique.
  • Maîtrise de soi et intelligence émotionnelle développée.

Bien entendu, ces compétences que l’on peut qualifier de « soft skills » doivent être associées à des compétences et connaissances techniques pointues. Pour faire le tri parmi les candidats et choisir au mieux votre futur business partner, prenez en compte les éléments suivants :

  • Secteur d’activité : Le DAF externe doit être familier avec le domaine d’intervention pour une intégration rapide au sein de l’entreprise
  • Expérience : Idéalement, choisissez un DAF ayant déjà occupé des postes similaires lors de missions antérieures.
  • Expertise : Les compétences et domaines de spécialisation sont des critères déterminants.
  • Formation : Les DAF externes doivent être expérimentés et formés aux spécificités de ce métier stratégique.

Enfin, ne sous-estimez pas les aspects humains nécessaires au bon accomplissement de la mission du DAF. Au-delà des compétences diverses, tenez compte de votre intuition lors de la prise de décision. Évaluez la qualité des échanges, votre ressenti, et votre capacité à vous projeter dans une éventuelle collaboration future.

Pourquoi les entreprises font intervenir le DAF

La nécessité d’un accompagnement dans le cadre de la transformation organisationnelle est une préoccupation majeure pour de nombreuses entreprises. L’évolution rapide des marchés, les avancées technologiques et les changements réglementaires imposent souvent une adaptation constante afin de maintenir et de stimuler la croissance de l’entreprise. De plus, il est parfois impératif de développer l’offre de services et de produits pour rester compétitif sur le marché. Dans le secteur de la finance et de l’assurance, où la concurrence est féroce et les enjeux cruciaux, il est souvent essentiel de trouver des solutions durables pour garantir la santé financière de l’entreprise et améliorer ses performances. Mais ce sont les sociétés de toutes tailles et secteurs confondus qui sont aujourd’hui concernés par l’activité du DAF externe, dès lors qu’il est question d’optimisation des performances et résultats.

La crise sanitaire liée au COVID-19 a montré à quel point les entreprises pouvaient être impactées économiquement par la survenance de situations imprévues ; d’autres situations d’urgence peuvent affecter les sociétés, comme l’absence temporaire d’un dirigeant ou d’un responsable clé. Cela peut évidemment mettre en péril la stabilité de l’entreprise, son fonctionnement et donc son cash-flow. C’est ici que l’expertise du directeur administratif et financier devient un atout stratégique en permettant aux chefs d’entreprise de faire face à ces défis en mobilisant des professionnels hautement qualifiés.

Missions et rôle de MontCel Développement

Le DAF externe, des compétences transversales

Le DAF externe est un acteur majeur dans le domaine du pilotage d’entreprise, de la stratégie financière, et intervient également fréquemment pour ce qui concerne le management : il se distingue donc par des compétences transversales et approfondies. Il opère au sein d’entreprises de toutes tailles et propose un éventail de missions variées et complexes qui englobent des activités essentielles telles que l’élaboration de business plans, la définition de stratégies de croissance ou encore la conduite de projets de digitalisation pour optimiser les processus.

Stratégie financière

Le suivi de la trésorerie, des investissements et des crédits bancaires est vital pour maintenir la stabilité financière, et MontCel Développement excelle dans cette tâche. De plus, la gestion de projets transverses, en collaboration avec d’autres départements, est nécessaire pour coordonner efficacement les ressources et atteindre les objectifs stratégiques.

Pilotage, croissance et levées de fonds

Dans des situations de crise, MontCel Développement intervient pour rétablir l’équilibre et mettre en place des mesures correctives. La préparation des budgets et des reportings est un aspect essentiel pour une planification financière réussie. De plus, dans un environnement en constante évolution, la gestion d’opérations de levée de fonds est souvent une stratégie pour lancer une entreprise – start-up notamment – ou renforcer sa position sur le marché.

Transition digitale : le rôle du DAF

Le déploiement d’un nouvel ERP ou plus globalement la digitalisation de certaines activités de l’entreprise peuvent sembler intimidants, raison pour laquelle MontCel Développement et ses DAF sont sollicités par les dirigeants afin d’assurer une transition à la fois douce et efficace.

Optimisation des performances

À son arrivée dans l’entreprise, l’expert de MontCel Développement effectue une évaluation complète de la situation, identifiant les forces, les axes d’améliorations, les risques et les opportunités. Sur la base de cette analyse un plan d’action hiérarchisé est élaboré, le DAF externe devant superviser sa mise en place et son efficacité.

Management et RH

Le rôle de l’expert de MontCel Développement ne se limite pas à la résolution des problèmes financiers. En fonction de la mission, de la problématique rencontrée et de la stratégie globale de l’entreprise, il est souvent amené à conduire et accompagner le changement auprès des équipes de travail. Cela peut impliquer la mise en place d’outils et de solutions spécifiques pour résoudre les dysfonctionnements et améliorer la performance des ressources humaines

Suivi et Méthodologie

Les DAF de MontCel Développement constituent pour l’entreprise une ressource externe ultra-qualifiée qui emploie une méthodologie éprouvée pour maximiser le retour sur investissement de ses clients. Des réunions régulières avec les instances dirigeantes et les équipes sont organisées pour assurer un suivi continu et personnalisé de l’avancement du projet.

Le benchmarking, facteur de compétitivité

L’analyse comparative de la concurrence, également connue sous le nom de benchmarking, est une pratique essentielle pour les entreprises cherchant à rester compétitives sur le marché. Elle consiste à comparer les performances, les processus, les produits et les services de votre entreprise à ceux de vos concurrents ou à ceux des entreprises leaders de l’industrie, dans le but d’identifier des opportunités d’amélioration et de prendre des décisions éclairées. Voici un aperçu des différentes étapes d’une analyse comparative de la concurrence ou benchmarking.

 Identification des objectifs

La première étape consiste à définir clairement les objectifs de l’analyse comparative. Vous devez déterminer ce que vous souhaitez accomplir grâce à cette analyse, que ce soit l’amélioration de la qualité, l’optimisation des coûts, le développement de nouveaux produits, ou toute autre amélioration de la performance de votre société.

Sélection des concurrents

Identifiez les concurrents ou les entreprises leaders que vous souhaitez prendre comme références pour l’analyse. Il peut s’agir de concurrents directs, d’entreprises de taille similaire ou d’entreprises reconnues pour leur excellence dans le domaine que vous souhaitez analyser. Dans le cadre du e-commerce, veillez à sélectionner plusieurs sites pour disposer d’une analyse pertinente.

Collecte de données

Une fois les références sélectionnées, la collecte de données commence. Vous devez recueillir des informations pertinentes sur les performances, les processus, les produits et les services de ces entreprises. Cela peut inclure des données financières, des données opérationnelles, des informations sur les produits phares, les avis clients, les offres commerciales, les conditions de vente, l’efficacité et le référencement de leur site internet etc.

Analyse comparative, coeur du benchmarking

Cette étape consiste à comparer les données collectées entre votre entreprise et les références choisies. Vous identifierez les écarts de performance, les domaines où vous surpassez la concurrence, ainsi que les domaines où des améliorations sont nécessaires.

Identification des meilleures pratiques

À partir de l’analyse comparative, vous pouvez identifier les meilleures pratiques utilisées par les références. Cela peut inclure des méthodes de gestion, des processus efficaces, des stratégies marketing performantes, etc. Ces meilleures pratiques peuvent servir de modèles pour votre entreprise. Améliorez ce qui est défaillant chez vos concurrents et inspirez vous de ce qui est vertueux chez eux. N’entrez jamais dans une guerre des prix qui pourrait nuire gravement à votre trésorerie ! Vos prix de vente doivent toujours être fixés en fonction des spécificités et objectifs de votre société et non au seul regard de la concurrence

Mise en œuvre des améliorations

Une fois les recommandations élaborées, il est temps de les mettre en œuvre. Cela peut nécessiter des changements dans les processus, les systèmes, les formations du personnel ou d’autres domaines de l’entreprise. Il peut ici être intéressant de faire appel à un DAF externe qui vous accompagnera dans l’optimisation des process d’entreprises pour une meilleure productivité.

Suivi et évaluation

L’analyse comparative de la concurrence n’est pas une opération ponctuelle. Vous devez suivre et évaluer en continu les améliorations mises en place pour vous assurer qu’elles produisent les résultats attendus.

Répétition du processus de benchmarking

Le benchmarking n’est pas une opération unique et doit être répété régulièrement pour rester pertinent. Les conditions du marché évoluent, tout comme les meilleures pratiques. Il est donc essentiel de maintenir cette pratique dans le temps.

Communication des résultats

Enfin, assurez-vous de communiquer les résultats de l’analyse comparative aux collaborateurs de l’entreprises impliqués dans sa gestion. Cela peut encourager l’adhésion aux changements nécessaires et renforcer l’engagement des salariés

Pourquoi opter pour la digitalisation les process de recouvrement ?

La digitalisation des recouvrements de créances peut considérablement transformer (et simplifier) la gestion financière de votre entreprise. Cette évolution technologique offre en effet de nombreux avantages essentiels pour optimiser la rentabilité, la sécurité et l’efficacité des processus de recouvrement.

Tout d’abord, la digitalisation accélère le processus de recouvrement des créances impayées. Les plateformes numériques permettent aux entreprises d’automatiser l’envoi de rappels de paiement et de suivre de près les délais de paiement, réduisant ainsi les retards et améliorant la trésorerie. De plus, l’outil digital offre la possibilité de personnaliser les rappels en fonction du comportement de paiement du débiteur – établissement de profils clients pour identifier les plus « sensibles », mauvais payeurs ou débiteurs de mauvaise foi.

La digitalisation renforce également la transparence et la traçabilité. Les systèmes informatisés permettent en effet de stocker de manière sécurisée toutes les données liées aux créances, facilitant par la suite la consultation et l’analyse des informations essentielles pour la future prise de décision.

De plus, les plateformes numériques donnent l’avantage de pouvoir travailler en mode collaboratif ce qui accélère encore davantage les process de recouvrement.

Enfin, la sécurité des données est désormais primordiale comme en témoignent les préoccupations croissantes en matière de cybersécurité. Les solutions de recouvrement numérique intègrent des protocoles de sécurité avancés pour protéger les informations financières sensibles. Cela réduit les risques liés aux fraudes et aux erreurs humaines.

Le Rôle du Directeur Administratif et Financier

Le directeur administratif et financier (DAF) joue un rôle central dans le processus de digitalisation de l’entreprise et d’automatisation des recouvrements de créances. En tant que gardien des finances de l’entreprise missionné par le dirigeant  son implication est cruciale à plusieurs niveaux – MontCel Développement ayant déjà eu l’occasion d’évoquer (entre autres) le processus de digitalisation des factures.

Le DAF externe a pour mission la sélection et de la mise en place des solutions de recouvrement numériques les plus adaptées aux besoins spécifiques de l’entreprise. Il doit évaluer les options disponibles, prendre en compte les coûts et les avantages, et superviser la mise en œuvre des logiciels choisis en tenant compte de la taille de la société, de son objet et des évolutions de l’activité.

Le Directeur Administratif et Financier est également actif dans la gestion des données financières sensibles : il doit donc s’assurer que les protocoles de sécurité sont rigoureusement respectés pour protéger l’intégrité des informations financières de l’entreprise et éviter tout risque de fuite ou de vol de données.

Enfin, le DAF joue un rôle stratégique en utilisant les données recueillies grâce à la digitalisation pour optimiser les processus de recouvrement. Il peut analyser les tendances de paiement, identifier les clients à risque, et mettre en place des stratégies de recouvrement de créances plus efficaces. L’objectif à termes étant bien évidemment de réduire voire d’éliminer le risque lié aux impayés.

Rappelons également que MontCel Développement peut agir en amont par le biais d’enquêtes financières ou enquêtes de solvabilité pour évaluer le risque d’impayé sur client spécifique et de prendre les mesures adéquates le cas échéant