Pourquoi structurer la fonction administrative et financière de votre entreprise ?


Croissance d’activité et nouvelles problématiques en entreprise

Le philosophe Hans Jonas dans son livre « le principe responsabilité » affirmait que de nouvelles obligations correspondent à un pouvoir nouveau ; une réalité que l’on peut aisément transposer au monde de l’entreprise, croissance rimant ici avec vigilance tant il est vrai que le succès entraîne l’apparition de problématiques insoupçonnées. Face à une forte hausse d’activité, les dirigeants de PME sont de plus en plus confrontés au manque de temps, de nouveaux problèmes structurels pouvant alors progressivement multiplier les dysfonctionnements de l’entreprise et affecter sa rentabilité:

  • Défaut du maintien/entretien de la relation client
  • Maîtrise des coûts d’entreprise
  • Contrôle des marges et de la trésorerie
  • Transmission des documents comptables
  • Obsolescence de la stratégie de marketing/communication
  • Absence de veille concurrentielle
  • Défaut de compétences des collaborateurs (risque RH)
  • Etc.

En résumé l’évolution de l’activité impose des ajustements structurels destinés à maintenir les performances de l’entreprise, en évitant notamment la multiplication des risques. La mise en place d’une fonction administrative et financière efficace est par conséquent indispensable à la pérennisation de la création de valeur. La croissance n’est jamais un acquis : elle doit être maintenue à travers une stratégie adéquate

Une vision claire de votre société pour gagner en rentabilité

Dans le cadre d’une restructuration de la fonction administrative et financière de la société, le recours au DAF externe permet aux dirigeants de PME de se concentrer sur leur cœur de métier tout en disposant d’une expertise en termes de pilotage d’entreprise. Le diagnostic organisationnel et administratif va permettre de définir les forces, faiblesses et zones d’amélioration pour ensuite actionner les leviers de croissance appropriés. Cette analyse englobe notamment :

  • Le cycle de vente – process/organisation – prévisionnel, offre commerciale, communication et stratégie, facturation, relances et règlements etc.
  • Le cycle d’achat – process/organisation – livraison des marchandises et exécution des prestations commandées, optimisation des marges et des conditions d’achat, mise en concurrence etc.
  • Le cycle trésorerie – tenue des prévisions de trésorerie, anticipation des mouvements financiers etc.
  • Le cycle informatique et numérique – utilisation optimale de l’outil informatique (PGI), adéquation de celui-ci aux évolutions des besoins de l’entreprise notamment en pilotage, marketing digital etc.

La réalisation des audits dépend bien sûr de l’entreprise et de l’activité concernées : cette (re)structuration permet dans tous les cas de fixer les stratégies et objectifs à même de fournir aux dirigeants d’entreprise une visibilité complète sur le fonctionnement de leur structure. Une condition indispensable au maintien de la croissance et de la rentabilité, à court comme à long terme.

La cybersécurité, un enjeu économique de taille

La digitalisation des entreprises et la mutation de l’économie ont favorisé la diffusion de nouvelles menaces, PME et grands comptes étant désormais concernés par les enjeux de la cybersécurité. Si le conflit ukrainien fait redouter à certains observateurs une multiplication des attaques cyber, l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) estimait déjà en 2021 que celles-ci avaient augmenté de 400 % au cours des 5 dernières années.

Le site du Sénat rappelle également que dans une étude de 2020 consacrée à 1 971 sociétés  faisant face à des cyber-incidents et des failles dans le monde, « l’assureur britannique Hiscox évalue le coût médian à 51 200 €, soit près de six fois le coût observé en 2019 (9 000 €), avec un coût total de 1,6 milliard € contre 1,1 milliard € en 2019, et un nombre de société attaquées près de 33 % supérieur. » Pourtant le risque cyber et son impact financier demeurent méconnus et sous-estimés par de nombreuses entreprises, seules 43 % d’entre elles pouvant en dresser une évaluation. En sa qualité de risk manager, le DAF externe doit donc désormais être à même de prendre en considération cette nouvelle menace pouvant sérieusement porter atteinte au patrimoine de l’entreprise et à la pérennité de son activité.

 Quels leviers de protection actionner ?

La cybersécurité peut revêtir de multiples aspects, le risk management se portant ici sur différents outils technologiques : le rôle du DAF consiste avant tout à déterminer quelles sont les « zones à risques » au sein de l’entreprise. Il faut notamment considérer les systèmes de messagerie, en particulier les plates-formes collaboratives intranet ou extranet susceptibles de faire l’objet de tentatives de phishing ou de piratage. A l’heure où les entreprises se connectent toujours plus – à l’information, à leur clientèle, aux entre entreprises etc. – à travers la Wi-Fi, la domotique ou l’IoT, c’est un véritable audit technologique qu’il faut ici mener pour mettre en relief les outils insuffisamment protégés.

La sécurisation des données – que l’on considère leur stockage ou leur circulation – impose une protection étendue à l’ensemble de l’entreprise (direction, prestataires et salariés) mais également aux clients : ces derniers doivent en effet pouvoir faire confiance au professionnel avec lequel ils sont en relation commerciale.   L’autre levier essentiel face au risque cyber réside évidemment dans la formation du personnel de l’entreprise. Les fraudes et hameçonnages prenant des formes de plus en plus subtiles, le DAF externe doit accompagner la direction dans la mise en œuvre de campagnes de sensibilisation efficaces et régulièrement mises à jour : souvenez-vous  que vos salariés et collaborateurs forment la première barrière entre la cyberattaque et votre entreprise !

Qu’est-ce qu’un bilan fonctionnel ?

Le bilan fonctionnel est une représentation modifiée du bilan comptable. Il reprend les mêmes données que ce dernier. Cependant il réorganise les postes par fonction/utilisation. C’est-à-dire selon le cycle auquel ils sont rattachés – investissement, éléments d’exploitation, éléments hors exploitation ou financement. Le bilan fonctionnel présente deux avantages majeurs :

  • Il permet de comprendre la structure financière et la stratégie financière qui doit en découler.
  • Il met en évidence les équilibres financiers de l’entreprise et les enjeux liés à la création de valeurs. Soit la capacité de l’entreprise à couvrir ses emplois grâce à ses ressources.

En effet dans le cadre du bilan fonctionnel (et non pas seulement comptable), les termes actifs et passifs sont remplacés respectivement par les notions d’emplois et de ressources. Dans le cadre des emplois (actifs) nous retrouvons l’actif stable – les immobilisations incorporelles, corporelles ou financières – et l’actif circulant – c’est-à-dire l’actif d’exploitation, actif hors exploitation et trésorerie active. En termes de ressources (passifs) nous considérons les ressources stables – capitaux propres, dettes financières – et le passif circulant – dettes d’exploitation, dettes hors d’exploitation et trésorerie passive.

Évaluer la sécurité de l’équilibre financier de l’entreprise

Le bilan fonctionnel se présente comme un outil dont le but est d’évaluer précisément la sécurité de l’équilibre financier de l’entreprise. Il prend en considération les différents cycles économiques de l’entreprise que sont le cycle d’investissement (l’actif stable) ; le cycle de financement (les ressources stables) ; le cycle d’exploitation actif (actif circulant) ; et le cycle d’exploitation passif (le passif circulant). L’équilibre financier, support de sécurité financière et de toute création de valeurs à long terme, s’apprécie au regard des trois indicateurs que sont le fonds de roulement net global (FRNG), le besoin en fonds de roulement (BFR) et la trésorerie nette (TN) : la gestion fonctionnelle repose sur une règle d’or en vertu de laquelle les ressources stables doivent pouvoir financer les emplois stables.

Dans certains cas une analyse fonctionnelle de l’entreprise révèle un FRNG négatif, les ressources à long terme se révélant insuffisantes pour couvrir les emplois à long terme. Nombre d’entreprises n’ont pas conscience de ce déséquilibre financier qu’elles compensent en utilisant leurs ressources à court terme, une solution qui s’inscrit évidemment dans le court terme et engendre un recours excessif aux découverts bancaires, retards de paiement des dettes fournisseurs, sociales et fiscales…

Stratégie d’entreprise et optimisation

La création de valeurs passe dès lors par l’optimisation et l’accroissement des ressources stables, afin que le fonds de roulement de l’entreprise lui permette d’une part de financer la totalité de son actif stable et d’autre part de financer suffisamment son actif circulant (stocks et créances clients par exemple). C’est ici que le rôle d’un directeur administratif et financier s’intègre à une stratégie globale de l’entreprise : MontCel Développement propose ainsi à ses clients des solutions permettant une utilisation plus sécurisée et moins coûteuse – ainsi qu’une réponse adaptée au pilotage du besoin en fonds de roulement d’exploitation (BFR).

Qu’il s’agisse de réduire les stocks, le poste créances clients ou de renégocier les délais de paiements avec les fournisseurs, MontCel Développement aide ses clients à définir des choix stratégiques en pilotage de BFR et les accompagne dans la mise en œuvre de son optimisation. Une analyse poussée de la trésorerie nette de l’entreprise permettra entre autres de fixer des objectifs précis pour sécuriser l’équilibre entre FRNG et BFR. MontCel Développement aide les sociétés, TPE et PME notamment, à identifier les leviers d’action susceptibles de favoriser l’équilibre global de leur bilan et de contribuer ainsi à la sécurisation et à l’essor de leur activité.