Pourquoi faire appel à un DAF externalisé alors que votre entreprise dispose d’un expert-comptable ?


L’expert-comptable : une mission générale de suivi comptable et fiscal

Nombre de chefs d’entreprise s’interrogent sur la nécessité de faire appel à un directeur administratif et financier (DAF) externalisé lorsqu’ils disposent d’un expert-comptable ; pourtant ces deux professionnels disposent de compétences différentes et exercent des missions distinctes. En effet le rôle de l’expert-comptable est, comme son nom l’indique, d’assurer la tenue de la comptabilité et la production des états fiscaux et sociaux de l’entreprise. Cette activité implique entre autres fonctions :

  • La réalisation des bilans comptables
  • La présentation des comptes annuels dans les normes attendues par le fisc
  • Le calcul et l’envoi des déclarations fiscales
  • L’élaboration des fiches de paie et l’envoi des déclarations sociales
  • Certains proposent également la tenue du secrétariat juridique des assemblées, des missions de conseil en gestion de patrimoine ou d’audit.

En résumé l’expert-comptable exerce une mission de suivi de la comptabilité de votre entreprise en saisissant (et révisant si nécessaire) les données pertinentes. Au terme de l’exercice comptable, c’est lui qui assure la clôture des comptes, la production du bilan de votre entreprise et du compte de résultat, et ce en conformité avec la législation fiscale. Une activité de suivi qui peut en outre être complétée par un rôle de conseil notamment dans le domaine juridique. Le rôle de l’expert-comptable se distingue donc de celui du DAF dont les compétences sont orientées vers le pilotage « au quotidien et en temps réel » de l’entreprise.

Le DAF externe : un business partner aux compétences transversales

En effet le directeur administratif et financier externalisé dispose de compétences transversales, et fournit à l’entreprise un accompagnement en continu destiné à optimiser son fonctionnement et ses performances. Il est ainsi juste d’affirmer que durant l’exercice de sa mission, le DAF externalisé fait corps avec les intérêts de l’entreprise qui le sollicite et devient ainsi un véritable « business partner ». Ses objectifs peuvent se décliner en trois grands axes :

  • Améliorer la rentabilité de l’entreprise
  • Protéger le patrimoine social
  • Mettre en œuvre et planifier des stratégies destinées à accroitre la création de valeur

Acteur de terrain, le DAF externe se doit d’avoir une approche pro-active et intervient en amont de l’expert-comptable pour garantir à l’entreprise des résultats à la hauteur de ses prévisions (qu’il contribue en outre à fixer). Alors que l’expert-comptable va, à l’issue de la clôture des comptes, être en mesure d’informer le dirigeant quant à la santé de son entreprise ou les difficultés rencontrées, le DAF externe va prévenir l’apparition de ces dernières et mettre en place des outils à même d’accroitre les résultats. Ainsi loin d’être opposés, le DAF externe et l’expert-comptable disposent de compétences complémentaires et vont agir en synergie afin de booster la productivité de votre société.

 

 Identifiez et optimisez vos postes de dépenses

Les entreprises devant souvent faire face à de nombreuses dépenses, l’optimisation des coûts restant ainsi un levier primordial lorsqu’il est question de doper la productivité et la compétitivité. Spécialiste du pilotage financier, le DAF externalisé est ainsi conduit à analyser les principales charges qui pèsent sur ses clients afin d’accroitre leur rentabilité. Plusieurs données sont ici considérées :

  • Le levier financier, incluant les services bancaires, assurances, et la fiscalité locale
  • La gestion des RH qui englobe les coûts sociaux, la triptyque mutuelle/prévoyance/retraite, mais également le processus de recrutement et le risk management affairant – absentéisme, arrêts de travail turnover dans l’entreprise étant facteurs de non-productivité et de risque financier
  • Le système d’information (SI), télécom, mobiles, data mobile
  • Les dépenses énergétiques, qu’il s’agisse des contrats conclus avec les prestataires ou de l’évaluation de la performance des bâtiments et équipements de l’entreprise
  • Dans le cadre des activités industrielles, la gestion des déchets, la maintenance et le coût des diverses fournitures
  • La logistique, coût des transports, des processus d’emballage, et analyse de la supply-chain dans sa globalité

A cela s’ajoutent également un ensemble de coûts annexes – tels que la gestion d’un SAV par exemple – l’optimisation des coûts revêtant un caractère évolutif qui tient compte des évolutions de l’activité de l’entreprise.

…et faites réaliser à votre entreprise des économies conséquentes

L’audit des charges est une étape cruciale dans le cadre d’une opération d’optimisation des coûts, avec à la clef des économies souvent importantes pour les entreprises. A titre d’exemple 10 % d’économies sur les achats indirects – prestations de services, consommables, investissements etc. – peuvent produire jusqu’à 50 % d’augmentation de la marge brute, un chiffre pour le moins éloquent. Après avoir ciblé les postes de dépenses stratégiques propre à l’entreprise, le Directeur Financier et administratif (DAF) externalisé pourra mettre en œuvre un plan d’action ciblé à même d’améliorer la rentabilité et les résultats de ses clients.

Dans le cadre d’une mission d’optimisation des coûts menée au sein d’une PME parisienne, Montcel Développement a ainsi pu dégager une économie annuelle de 65 000€ – pour un CA avoisinant les 5 millions d’euros, soit une économie réalisée équivalente à 1,3% du chiffre d’affaires de la société. L’optimisation des coûts doit aujourd’hui tenir compte de l’évolution du monde entrepreneurial dans le cadre duquel le digital joue un rôle croissant. Les chefs d’entreprise doivent donc garder en mémoire le fait que la digitalisation des process de management est désormais un levier essentiel en termes de gestion au quotidien, favorisant la maîtrise des risques financiers, la réduction des coûts opérationnels et organisationnels, le maintien de la productivité et l’accroissement des marges de la société.